Très discrètes, mais bien présentes, les chenilles processionnaires du pin ont été observées en nombre en ce début septembre sur la côte Atlantique en Pays de la Loire.
Actuellement leur présence se signale par les pré-nids, petits cocons de soie très légers, qui indiquent très discrètement que les chenilles ont démarré leur cycle de développement. Comme chaque année, Polleniz suit attentivement les évolutions de l’espèce et réalise des prélèvements de ces pré-nids afin de déterminer le stade larvaire des chenilles qu’ils renferment. Ces informations nous sont précieuses et permettent de confirmer que les interventions par pulvérisation de Bacille de Thuringe peuvent débuter.
Cette semaine, les chenilles observées sont au deuxième stade larvaire. Pas encore urticantes, elles mesurent environ 8 millimètres. Dans quelques semaines, elles atteindront leur troisième stade larvaire, qui correspond à l’apparition de leur propriétés urticantes.
Dans le même temps, nous constatons toujours des vols de papillons de processionnaire du pin. Cela indique que la période de reproduction n’est pas encore terminée, les femelles vont pondre des œufs qui écloront une quarantaine de jours plus tard. A cette date, les chenilles aujourd’hui au deuxième stade larvaire auront peut-être, en fonction des conditions climatiques rencontrées, atteint leurs derniers stades d’évolution. Ces phénomènes illustrent le décalage des cycles biologique de cette espèce, et la nécessité d’adapter l’organisation et les techniques de lutte en conséquence.
Vincent BROCHARD,
Référent régional chenilles
Reportage tourné en septembre 2020
